MCI ou Alzheimer ?

Objets égarés ou rendez-vous manqués, s’agit-il d’événements anodins liés à une situation émotionnelle difficile, à un abus d’alcool ou de médicaments, ou les prémisses d’une démence ? Les exemples mentionnés sont des types d’oublis bénins pouvant arriver à tout un chacun. Par contre, se perdre dans son quartier, ramener de ses courses des denrées que l’on a chez soi ou rencontrer des problèmes pour gérer ses finances, sont des situations inquiétantes qu’il faut aborder avec son médecin traitant.

Un MCI (mild cognitive impairment) est un trouble cognitif léger qui peut être passager, qui peut aussi se déclarer suite à une commotion cérébrale ou un AVC. La plupart des personnes qui en souffrent ne vont pas évoluer vers une démence et la situation de la majorité des personnes s’améliore ou reste stable. Néanmoins, face à ce trouble cognitif léger, il est important de faire des examens médicaux réguliers, car la maladie d’Alzheimer est une pathologie du cerveau qui se déclare de manière insidieuse et progressive, touchant la mémoire, les fonctions d’apprentissage, la parole, la capacité de jugement, le calcul, l’orientation, le discernement.

alizimer

Mise en place de mesures adaptées

Lors de MCI, la mise en place de de mesures non médicamenteuses est primordiale (intervention psycho-éducative et psychosociale par les infirmières à domicile, Spitex ou Imad, Pro Senectute, foyers de jour, etc…).

Pour les tous premiers signes d’atteinte de la mémoire, la phytothérapie à base de Ginkgo Biloba a médicalement fait ses preuves. Privilégier les comprimés d’extrait standardisé et se méfier des tisanes et des fruits pouvant être nocifs pour la santé.

Quand la démence évolue, il faut alors discuter avec le médecin traitant pour une médication spécifique qui ralentira la progression de la maladie, mais ne la guérira pas.